Image Alt

ACVISO Finance

  /  Actualité   /  La finance dans l’entreprise, quel avenir ?
la question de l'avenir de la Finance dans l'entreprise écrite sur un arbre

La finance dans l’entreprise, quel avenir ?

 

J’ai réalisé toute mon expérience professionnelle dans des départements Finance au sein d’entreprises européennes.

 

Pendant mon parcours, je me suis souvent posée des questions sur l’activité des entreprises dans lesquelles je travaillais.

Questions qu’à l’époque je n’osais pas dévoiler par peur du jugement de mes collègues.

 

Comment peut-on imaginer réaliser un chiffre d’affaires de +X% chaque année sur un produit en fin de vie ?

 

Pourquoi réaliser des promotions pour écouler des stocks et ensuite être étonné que les ventes soient faibles quand les promotions ne sont plus là ?

 

Peut-on avoir une politique éthique tout en ayant des salariés sous pression ?

 

Pourquoi devoir mettre des bâtons dans les roues d’un collègue alors qu’on a besoin de son travail pour réaliser le nôtre comme il faut ?

 

Pourquoi consommer tous ces produits alors qu’on n’en a pas réellement besoin ?

 

Etc.

 

Toutes ces questions m’ont longtemps fait douter de mes compétences sur la finance parce que je ne comprenais pas le principe de gagner toujours plus.

En créant mon entreprise, j’étais tiraillée entre ce que l’on attendait de moi en tant que financière et mes prises de conscience. Je ne savais pas comment mettre en avant mes points de vue tout en restant crédible.

Aujourd’hui je sais que je suis une financière compétente et qui réfléchit aux conséquences des accompagnements qu’elle développe avec ses clients et aux impacts de l’entreprise sur son environnement.

Pour moi, l’entreprise est centrale pour faire évoluer les mentalités.

 

J’ai envie d’accompagner les dirigeants vers un chemin plus respectueux d’eux-mêmes, des autres, de la société et de l’environnement.

Nous avons un rôle important à jouer quelle que soit la taille de notre entreprise.

 

Comment ?

 

En ayant « une approche responsable » du business.

 

Je crois à la collaboration, à la solidarité, à l’attirance pour un produit qui nous correspond, au respect, à l’honnêteté et à la sincérité.

Je crois à la considération, dans nos entreprises, de nos besoins d’être et d’avoir.

Cette démarche est aussi importante sur un marché B to B que B to C.

Car, pour pouvoir garantir aux consommateurs la réalité de notre produit ou de notre service, travaillons en collaboration avec nos partenaires :

  • échanger avec eux,
  • étudier les situations,
  • voir ce qui est réalisable pour chacun,
  • écouter et respecter chaque besoin.

Bien sur ce n’est pas simple et cela demande de réfléchir sur le long terme.

Tout ne peut pas se réaliser rapidement.

 

Et pour cela faisons un travail de qualité :

 

Dans un premier temps, priorisons les objectifs en fonction de :

  • ce qui est simple à mettre en place,
  • ce qui est réalisable avec les parties prenantes de l’entreprise,
  • ce qui est important dans le cœur du dirigeant et de ses équipes,
  • la faisabilité du projet
  • l’intérêt du client final pour cette pépite.

 

Une fois ces choix réalisés, la question financière peut être abordée.

 

 

Pourquoi n’utiliser la finance dans l’entreprise que maintenant ?

 

Pour laisser le processus créatif s’exercer avant de mettre des freins financiers.

 

Ce processus peut déjà être émaillé de plusieurs blocages ou limites : croyances, éducation, peurs, émotions, habitudes, jugements, etc.

 

Il est également important de valoriser les impacts du produit – social et environnemental – avant d’aller directement sur ce que l’on connaît le mieux la valeur monétaire.

 

Néanmoins, ces paramètres de valorisation de l’entreprise sont plus complexes à mettre en place pour les rendre impartiaux. Les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) adoptés par l’ONU en septembre 2015 sont une approche pour améliorer votre produit sur différentes facettes.

 

Dès le départ, définissons des critères pour mesurer les objectifs afin de ne pas les oublier avec le temps et évaluer les améliorations.

Puis évaluons la rentabilité de votre produit.

L’ensemble de ces critères permettront de savoir si le produit est de qualité.

Vous pourrez les partager avec vos consommateurs pour qu’ils puissent choisir votre produit avec toutes les connaissances.

 

Si un consensus existe dans votre activité, vous pouvez, par exemple, choisir 2 ou 3 indicateurs clés à noter sur les produits pour que les consommateurs puissent les comparer sur tous les plans, comme :

      Comparer un jean made in France, une autre marque et un jean recyclé en inscrivant sur l’étiquette de prix, la consommation d’eau et la consommation carbone pour un jean.

C’est une piste de réflexion, il y en a sûrement d’autres (les éléments de comparaison de la CAMIF, l’application Yuka…).

 

Comment garantir fiabilité de cette valorisation des produits ?

 

Plusieurs solutions de vérifications des données existent :

 

  • Obtenir une certification (ex : B corp, le label Lucie, ISO 26000) qui permettra de garantir la véracité des données
  • Être une entreprise à mission avec un comité de gestion et une certification du rapport annuel par un organisme tiers.

 

La finance dans l’entreprise a toute sa part à jouer dans cette réflexion.

La différence entre la valorisation financière et les autres valorisations, c’est l’unité de mesure.

Nous, professionnels de la finance en entreprise, avons une mission à réaliser pour mettre à profit notre expérience du chiffre et en ouvrant notre état d’esprit.

 

 

Pour cela, j’oriente mon activité pour aider les entreprises à faire évoluer leur business vers le respect de l’environnement et des hommes tout en étant rentable.

J’accompagne les dirigeants, à partir de la définition de leur raison d’être jusqu’au suivi et la maîtrise de tous les budgets, quelle que soit l’unité.

 

 

 

 

Imaginer des solutions, partager des problématiques, construire notre avenir, rien n’est plus passionnant.

 

 

 

 

Êtes-vous prêt à partir vers cette aventure ?

 

 

 

A très vite

Fabienne OLIVERA